Je m'aime. Je suis beau, fort, puissant... non, je plaisante (quoique). Pour tout vous dire, je suis quelqu'un de gentil, j’arrive facilement à parler à quelqu’un et à exprimer mes émotions (comment ça, je suis extraverti ?! Un peu… beaucoup). Ma principale occupation est le sport… qu’est-ce que je ferais si je ne pouvais pas courir, sauter, shooter, lancer… bref, faire du sport !

Je suis très fière, je crois en mes compétences, je sais que je suis l’un des meilleurs. J’aime m’amuser à taquiner les autres, c’est tellement drôle de les voir sortir de leurs gonds si facilement !

Mes autres occupations sont de m’amuser avec mes amis, sortir boire plus d’un verre (l’alcool est l’un de mes amis), et j’aime bien enfreindre les règles. Pourquoi ? Je n’en sais rien, je n’aime pas qu’on me dicte des règles, sûrement dû à mon enfance stricte.

Je suis quelqu’un d’insouciant. Je m’en fiche de ce qu’on pense de moi, de ce que les autres font. Je m’occupe de ma propre petite personne, c’est déjà bien assez.  Sauf, une chose qui m’importe beaucoup, je déteste qu’on s’en prenne à plus faible que soit… là je m’énerve. D’ailleurs dans ma lancée, je tiens à préciser que je suis bagarreur et que je déteste perdre un combat. Comment ça, j’ai aussi un mauvais caractère ? Non du tout, je l’ai dit : j’aime ma personne et je m’en fiche des autres, seulement pas quand ceux-ci ne le méritent pas.  Il y a plein d’autres choses que je n’aime pas en réalité… entres autres celui de me prendre pour une mauviette, les intellos et leurs airs supérieurs (comment ça, j’ai fait la même chose qu’eux ? Bon… possible), la drogue, et j’en passe des plus belles… vous le découvrirez bien assez tôt.

Physiquement, je ressemble à n'importe qui. Je suis souvent en tenue sportive, mais pas toujours. Je porte deux anneaux à mes oreilles (une à droite et l'autre à gauche) un peu plus haut que les boucles d'oreilles traditionnelles. Mes cheveux sont blonds et j'ai les yeux bruns.

Oh, une dernière petite chose, je suis bi, j’aime draguer tout ce qui le mérite et je n’aime pas qu’on me repousse,  mais plutôt qu’on ait de l’admiration pour moi. Avoue que tu craques déjà ?

Commençons par le tout début. Autant vous dire que j’étais un enfant tout à fait normal, sans vie tragique, malheureuse ou autre. Je n’ai pas eu une enfance spéciale. J’étais enfant unique, et je ne m’en portais pas plus mal. J’aimais être le seul enfant de mes parents. Egoïste ? Peut-être, mais je m’en fiche. Fils d’un père banquier et d’une mère médecin assez occupé par son boulot, je fus élevé dans des règles strictes. Ne fais pas ci, ne pas ça, ce n’est pas bien… mais quel est la limite entre le bien et le mal ? Existe-t-elle ? On ne m’expliquait pas grand-chose sur ce qu’était le bien et le mal, je l’appris seul… beaucoup plus tard.

J’étais toujours très encadré par mes parents, j’étais un élève avec la moyenne, mais je ne visais jamais plus haut, à quoi bon ? Le but est de réussir, non ? Par contre, l’un des domaines où j’excellais le plus était le sport. Un prodige ? C’est bien possible. J’entrai très tôt dans une épique de Handball, même si tous les sports me convenaient. Je gravis très rapidement les échelons et me retrouvait dans les meilleurs jeunes de mon âge. Il me jalousait, mais je m’en fichais, j’étais très fier de mes capacités sportives. D’ailleurs, mes parents étaient aussi très fiers de moi, ils parlaient à tous de mes prouesses sportives. Et là, ma vie devint encore meilleure, j’étais ce qu’on peut appeler un enfant roi. Ils admiraient mes facultés… et me le rendaient bien. J’avais tout ce que je voulais, rien ne m’était refusé. Mon moment de gloire ! Mes parents et moi-même n’hésitions pas à vanter mon savoir-faire sportif !

Vers ma quinzième année, j’étais toujours aussi compétent. Je draguais les filles que je croisais, n’étant jamais fidèle… il y avait tellement de filles différentes, dans tous les sens du terme. Et puis, une soirée me perturba. Mes parents m’avaient laissé sortir, même à 15ans, ils ne pouvaient me refuser ça. J’ai bu. Beaucoup. J’ai dragué. Enormément. J’ai flirté… encore plus, mais ce qui me fit me remettre en question, c’est que j’embrassais filles ET garçons. Je n’avais jamais fait ça auparavant, je n’y avais jamais fait réellement attention. Cette soirée me fit douter. Etais-je hétéro ?

Suite à cette découverte, il me fallut longtemps pour accepter le fait que j’étais bi… et une fois l’acceptation admis… j’en souffris. Je disais tout à mes parents, pourquoi pas ça aussi ? Ils acceptaient tout de moi… n’importe quoi, alors pourquoi leur cacher, ils l’accepteraient aussi. Et je leur dis. Grosse erreur qui me valut ma famille. Ce fut la chute, un fiasco total… on me renia et me jetait de la maison. Seule ma tante accepta de m’héberger, je ne lui en remercierais jamais assez. Je ne savais même pas que j’avais une tante à Kensei, ce fut un choc en l’apprenant.

Je n’avais plus aucun contact avec mes parents. Je m’étais refermé comme une huitre, je ne sortais plus… et puis ma tante me secoua, et je repris mes études avec un cursus aménagé en sport, après tout, j’avais toujours mes facultés. Même en reprenant mes études, j’avais du mal à m’approcher des autres, j’étais distant. Je me battais souvent, car je pétais des plombs à la moindre remarque. Et puis, ma vie recommença. Dans ma classe, j’ai rencontré Misa Satô… ce qui a donné naissance à une rivalité et une amitié très sincère. Un jour, elle me raconta ce qui s’était passé dans le quartier, et ce qui se tramait encore aujourd’hui. Je l’avais écouté d’une oreille distraite, ne la croyant pas tellement. Le soir même, je me rendis dans un bar, que je fréquente toujours aujourd’hui, le propriétaire me fait des prix discrètement… il faut dire que je suis un bon client. En sortant, je me fis attraper par un groupe qui me passa à tabac… je me suis défendu du mieux que je pouvais… mais ils étaient plusieurs et j’entendis vaguement un nom de gang. L’un deux parlant de Kuragi… et je fis le lien entre ce qui venait de se passer et ce que m’avait raconté Misa.

Autant vous avouez que le lendemain, je me présentais à Misa et voulu entrer chez les Kazuki. Je les rejoignis par amitié pour Misa et les autres par la suite, voulant défendre leurs causes. D’ailleurs, j’aide assez, étant l’un des plus bagarreurs du groupe. Plus tard, à mon entrée chez les Kazuki, je me sentis littéralement renaitre… j’étais tellement  bien, je n’ai jamais regretté mon choix de les avoir rejoints.  

Et quelques jours plus tard, je croisais un garçon… autant dire qu’il était canon. Un rebelle si attirant, si… je le veux. J’arriverai à le faire craquer. En faisant du vélo avec Misa, un nouveau défi avait été lancé, je le croisais et le dévorais du regard. Misa m’annonça qu’il s’appelait Yui. Yui Honda et qu’il faisait partie des Kuragi. Depuis cette révélation, mon défi avait redoublé. Je souris. Persuadé que j’y arriverais un jour.