Ahah, j'en étais sûr, il vous intrigue n'est-ce pas ? Allez, suivez-moi, allons donc rencontrer ce mystérieux personnage tombé étrangement dans vos persos prédéfini.

Bien sûr, sans aucune surprise, il est au bar ; derrière le bar plus exactement. C'est lui, cet homme blond d'un peu moins d'une trentaine d'année aux cheveux blonds parsemé de reflet cuivré celons la lumière. D'ici vous ne pouvez pas constater grand-chose chez lui si ce n'est sa taille moyenne, son costume ornés de son habituelle noeud papillon, ses lunettes teintés et la cigarette tout juste allumé qui fume au coin de ses lèvres.

Alors, que direz-vous de nous avancer jusqu'à l'un des sièges ? Là, c'est bien mieux non ? Maintenant vous pouvez admirer son sourire quasi-permanent, sa peau claire et sa manie de faire passer sa cigarette d'un coin de lèvre à l'autre d'un simple coup de langue. Tiens, voilà qu'il sert un client. Bien que des serveuses travaillent avec lui, il met quand même la main à la pâte. Tout, dans ses mouvements, que ce soit de la manière dont il sert ou l'acquiescement souriant à une commande prouvent à quel point il se sent bien ici, à quel point il aime son bar.

Vous vous rendez vite compte qu'il aime plaisanter et que les rires qu'on lui donne en échange le rendent encore plus heureux, tout comme les rougeurs sur les joues des demoiselles à qui il offre baiser sur la main, compliment et clins d’œil.

Quelques choses vous chagrinent quand même dans l'habitude et les paroles du blondinet, une vilaine tendance à arriver à emmener ses interlocuteurs sur le chemin qu'il désire. Ne serait-il pas un peu manipulateur sur les bords ? Soit, je trouve que ça ne fait que rajouter à son charme, pas vous ?

Pour savoir ce qu'il aime, il n'y a qu'à regarder autour de lui. Premièrement, il trouve toujours le moyen de faire tout ce qu'il doit faire en journée rien que pour profiter au maximum des soirées prévues (ou non) au Bar. Ensuite, il suffit de regarder les étagères pleines et ses sourires quand il sirote un verre : il aime l'alcool, l'alcool l'aime, c'est un couple parfait ! Habitué à boire, surtout le soir (car après tout, on ne refuse pas un verre offert !), il est maintenant très difficile de le saouler.

Son pécher mignons, c'est sans doute les filles. Ce n'est pas rare de voir son regard pétillant glisser sur leurs corps quand elles dansent au rythme de la musique qu'il aime. Et oui, Hiro à horreur du silence, il a toujours besoin qu'un brin de mélodie vient lui chatouiller les oreilles.

Tient... Son sourire à disparut. Bien que calme, vous sentez que quelques choses a changé. Il n'y a pas grand-chose que déteste Hiro, mais quand il en croise une, ce n'est pas bon. Détestant la violence il ne sera pas du genre à frapper, il vous fera juste largement comprendre qu'il y a bien plus cruel qu'un nez cassé, une côte fêlée ou une blessure par balle... vous ne le prenez pas au sérieux ? Encore une chose qui l'énerve malgré le calme qu'il garde en apparence. Soit, il vous fera un sourire et agira en conséquence. Il y a bien plus d'une façon de détruire une vie : un couple brisé, une amitié décimé, un travail perdu, un secret révélé et j'en passe. Si vous n'êtes pas idiot, vous faites disparaitre entièrement la drogue qui à déclenché tout cela et disparaissez aussi le temps qu'il oubli.

Et il oublie vite, son sourire reprenant très vite sa place sur ses lèvres et ses yeux pétillants de nouveau. Vous le préférez largement comme ça, et moi aussi. Laissons le un peu travailler (ou s’amuser ?) et rejoignons le plus tard…

Plus tard, ça veut dire l'heure de la douche ! Vous avez vu son âme, sa façon d'être et de s'habiller, mais je ne vous ai pas montré ce qui se cachait sous les vêtements ! Ah, ça y est? J'ai votre attention ? Héhé

Allons-y donc, faufilons-nous sous le rideau de douche ~. Hey ! Ne touchez pas ! Regardez juste, admirez ! Bon certes, il n'a pas la musculature de terminator, mais son torse est tout de même bien dessiné. Tient, n'est-ce pas un léger petit bourrelet, là, en bas du ventre ? Ah, le vilain, dire qu'il le cache sous sa chemise et sa veste de costume.

Pardonnez-moi de ne pas m'attarder sur le bas de son corps, mais j'ai peur que vous ne vous vous mettiez à baver alors contournons le juste pour tomber sur ses fesses et voir le petit grain de botté qui s'est logé sur celle de droite. Etrange, cette manière qu'on a à repérer ce genre de choses quand elles se situent qu'à certains endroits non ? Relevant le regard, on tombe sur un léger tatouage sur l'épaule droite représentant une colombe emprisonné dans la tige épineuse d'une rose. Encore quelque chose de cacher par sa chemise.

Voilà, je crois qu'on a fait le tour... j'espère que ça vous à plus !

Naître en hiver, ce n'est déjà pas simple, mais dans une famille pauvre, c'est encore pire. Autant dire qu'il fut un fardeau pour sa famille le jour même de sa naissance. Rien que de lui trouver des vêtements chauds leurs coûtaient la peau des fesses, surtout qu'il ne pouvait pas mettre les affaires de ses frères, ceux-là étant née en été.

Les parents travaillant pour un salaire de misère et ses frères occupés par-ci, par là, Hiro se retrouva, dès le plus jeune âge, plus souvent seul qu'accompagner et n'eut pas d'autre choix que de s'adapter. Il appris ainsi à vivre plus ou moins seul et à se débrouiller sans l'aide de personne. Malheureusement, au niveau des études, s'était loin d'être gagné. Il avait beau passer parfois des heures à réviser, une fois en cours, il n'arrivait à rien. Certaines personnes sont doué pour la scolarité, d'autres pas, et malheureusement pour Hiro, il était de ce second groupe. Bien sûr, ça n'enchantait pas les parents, loin de là, vu le prix qu'ils mettaient pour que ses frères et lui puissent aller à l'école. Mis à l'écart en pensant qu'il n'arriverait à rien, Hiro, une fois de plus pris les choses en mains tout seul et tenta une nouvelle façon d'apprendre : l'apprentissage.

Il tomba sur le métier de barman un peu au hasard, rencontrant son futur patron alors qu'il sirotait un verre en se demandant vers quel secteur d'activité se tourner. Discutant avec lui, le barman qui l'avait servi lui proposa un essai de son métier et n'ayant rien à perdre, Hiro accepta. Très vite, il se sentis à l'aise et manipuler les bouteilles en les fessant virevolté par-ci, par là avant de servir devient très vite son passe-temps favori. L'apprentissage resta sans doute la seconde période la plus heureuse de toute sa vie. Seconde ?

Et oui, la première étant la fois ou, diplômé et après avoir ouvert un crédit, il put acheter et ouvrir un bar dans sa ville natal. Vous imaginez ? SON bar ! A lui ! C'était un rêve et il l'avait réussi. L'enfant incapable de remplir une feuille blanche à l'école avait finit patron de son propre établissement, comme quoi, il ne faut pas prendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Il avait fallu du temps, Hiro étant loin de s'en sortir avec le nombre incalculable de paperasse à lire et à remplir. Heureusement, son ex-patron, même une fois l'apprentissage terminé, ne le laissa pas tomber. Ensemble, ils montèrent un dossier en béton qui lui permit de dégager les

fond. Hiro lui doit tout se ce qu'il est devenu et espère pouvoir lui rendre un jour la pareil.

Bon, c'est vrai, faire démarrer l'affaire fut dur, surtout avec la « guerre » qui traîne dehors, mais Hiro logeant tout le monde à la même enseigne, que ce soit les policiers ou les gangs, il parvient à faire comprendre que dans SON bar, il n'y avait que lui qui avait le droit de faire régner l'ordre et personne d'autre. Bien sûr, avec le temps, il plaça un peu de se pouvoir sur certain de ses employés sans pour autant en lâcher les rênes. Comme il le disait bien souvent de toute façon : « Buibui et moi, c'est pour la vie, si je meurs, il le sera aussi ». Buibui, c'était le nom qu'il avait donné à son bar et il préférait le voir détruit qu'appartenir a quelqu'un d'autre qui pourrait en faire de la charpie.

Le Buibui, bien plus que de lui apporter de l'argent et un métier qu'il aime, lui apporta aussi tout un panel de gens à classer dans la catégorie « client » ou «connaissance », mais aussi parfois dans celle « d'ami ». Sheryl fut la première danseuse qu'il engagea. A l'origine, ce n'était que pour son joli corps pratiquement irrésistible mais avec leurs temps, leur relation changea. C'était devenu plus que professionnelle, mais dire si ça relevait de l'amour ou de l'amitié, personne ne le savait. C'est sans doute sa détermination et son assurance qui l'ont rendu unique à ses yeux et il doit bien l'avouer, une soirée sans là voir, c'est comme une nuit sans lune : incomplète.

S'il devait parler d'une seconde personne, se serait sans nul doute d'Ume, sa serveuse favorite même s'il ne le dira jamais pour ne pas faire naître de jalousie. Bien qu'elle soit assez énervante à casser les verres du Buibui quand elle a ses saute d'humeur, c'est une demoiselle au corps plutôt pas mal du tout. Il est vrai qu'Hiro doit sévir parfois quand elle se prend -encore ?- la tête avec un client, mais la malice dont elle fait preuve renverse souvent la situation et notre cher patron se retrouve plus enclin à la pardonner.

Il y a cependant certaine personne qu'il ne sait pas dans quelle catégorie placé, comme Mizuki. Lui et sa bande, quand ils sont au bar, c'est une bonne soirée et bonne paye assuré ! Ayant plutôt bien sympathisé et pour s'assurer de sa fidélité, Hiro lui fait quelques ristournes qu'il passe sous silence et jusqu'à maintenant, ça a bien fonctionné....

Mais voilà qu'il se fait tard, il est temps pour Hiro de retourner dans son bar pour commencer la soirée. Espérons que son histoire vous a suffit et a bientôt, autour d'un verre ~