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Feu d'Artice: Kensei offre à ses habitants la joie de voir un feu d'artifice au Sud de la Grande Plaine. Pour l'occasion, des nombreuses échoppes de tous genres ouvrent leurs stands aux visiteurs le soirs et leur proposent nourriture, goodies et objets traditionnels. Evénement pourtant festif, personne ne sait ce qui se passera avec les gangs qui se réveillent...
C'est à suivre ici.



 
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 Aellia Kaede.

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私 は Aellia Kaede



Aellia Kaede

Féminin
→ Messages : 248


Aellia Kaede. _
MessageSujet: Aellia Kaede.   Aellia Kaede. EmptySam 30 Mar - 7:58





I/ Pour commencer

Etat Civil;


Personnage : Prédéfini [] / Inventé [X]

Aellia Kaede. 535964aelliaicone

• Aellia KAEDE

• 15 Décembre
• 23 ans
• Kuragari,
a trahie les Kura et les Hide.
• Université, section Art


II/ Tous différents

Descriptions;


Aellia est une jeune fille de taille moyenne, quelques 170 cm, et considérée comme fine. Légère, svelte et au corps élancée, elle n’en est pas moins musclée. En effet, entretenant très souvent son corps, elle est pourvue de longs muscles fins, dessinant un corps tout en souplesse. Grace à ceci, elle est vue comme jolie, tout en gardant des formes là où il en faut.
Pour continuer, cette jeune fille de 23 printemps, est une jeune femme au teint très pale. Quasiment blanche-albinos, sa peau refuse de prendre un joli teint halé au soleil. A la place, elle brûle. Selon certaine personne, elle est albinos, selon d’autre elle est simplement allergique au soleil. Pour Aellia, ce n’est juste une chose de plus l’énervant. Bien que maintenant elle sache en tirer avantage, elle n’a jamais complètement accepté le fait de ne pas pouvoir lézarder au soleil comme les autres.
Elle porte, sur son épaule gauche, l’insigne des Kuragari –le biohazard- recouvert par celui des Hide et le prénom de Yumi graver à même sa chaire lors d’un défi perdu.
Autre bizarrerie, chez elle, sont ses cheveux. Ceux-ci ont une étrange couleur blond-blanc, tirant plus sur le blanc qu’autre chose. Lorsque la lumière se reflète sur cette crinière incolore, elle semble prendre des reflets allant du blond paille, à l’or voir au cuivré doux. Ceci contraste à merveille avec son teint et créer chez cette étrange jeune fille, un charisme particulier qui en étonnent certain(e)s et en révulsent d’autres. Autrefois ses cheveux étaient longs, mais par besoin de changement et de révolution, Aellia les à rasé. Désormais, ils lui arrivent au niveau du cou.
Cette masse de cheveux encadre un visage en forme de cœur. Tout aussi claire que le reste de son corps, il est toutefois pourvu de quelques couleurs lorsque certains sentiments traînent dans la jeune femme. Elle possède d’incroyables yeux gris-aciers virant selon son humeur et le temps au bleu-gris voir au vert-gris. Toutefois, lorsqu’elle s’énerve, ils prennent vite une couleur allant du gris foncé au noir d’encre.
Pour finir, on peut parler un peu de ses goûts vestimentaires. Très affirmée et anticonformiste, elle porte ce qu’elle aime, comme elle l’entend et quand elle le veut. Elle ne craint ni la provocation, ni le ridicule, tant que sa tenue lui plait. Elle apprécie, dans tous ces gouts, deux choses complètements opposées. Le Visual Kei, et le trendy. Ce qui lui permet de venir habillée autant en petite robe légère et fine, qu’avec des habits choquants beaucoup de monde. Ceci peut être à la fois bien vue, ou complètement détestée. Pour Aellia, c’est juste une façon de s’affirmer… ou de se cacher.


Pour ce qui est de son caractère, Aellia est une jeune fille complexe, cachant en elle plusieurs facettes, qu’elle dévoile au grès de son chemin, avec plus ou moins de bonne grâce.
Tout d’abord, elle est une jeune fille que l’on caractérisée de solitaire. Se mêlant difficilement aux autres, elle ne supporte pas la foule. Même si elle n’en a jamais parlé, elle a presqu’une peur panique des grands espaces bondés de gens, où l’on peut à peine respirer. Froide à première vue, elle semble refuser tout contact avec les autres. Ceci est une carapace de protection. Elle aime se retrouver seule la nuit et profiter du ciel étoilée. Ceci lui a, en plus, donner une excellente vue nocturne.
Ensuite, Aellia peut être considérée comme une jeune fille violente. En effet, même si elle possède un grand sang froid, il lui arrive –de plus en plus souvent- de sortir de ses gonds et de devenir « incontrôlable ». Excellente combattante, elle n’a ni peur de faire mal, ni peur de se faire blesser. N’obéissant qu’à ses principes, elle refuse toutes règles qu’elle n’aime ou ne comprends pas. On peut donc dire qu’elle est aussi anticonformiste dans sa façon de s’habiller que de penser.
Par contre, cette jeune fille est quelqu’un de très loyale. Donnant sa confiance, elle restera fidèle à sa parole et ce qu’implique une amitié. Jamais elle ne laissera un ami dans les ennuis. Elle préfère se sacrifiée à la place de quelqu’un qui lui est cher. Pourtant, ayant compris à quel point il est dur de protéger quelqu’un de précieux à son cœur, elle a beaucoup de mal à donner sa confiance. Lorsqu’elle le fait, cependant, elle la donne en entier, quitte à devenir quelque peu naïve.
De plus, elle est une jeune fille renfermée. Parlant très peu d’elle, elle voit les psychologues et autres personnes censées la comprendre comme des ennemis. Ceci vient de son enfance, et elle n’a jamais plus réussit à voir ces personnes comme des gens digne de confiance. Ceci c’est, peu à peu, généralisé, et maintenant, elle refuse constamment de parler d’elle ou de ses problèmes à qui que se soit, enfermant ses souffrances en elle.
On peut aussi rajouter qu’Aellia n’a aucune conception de l’amour. Ne comprenant ni le sentiment, ne le bonheur qu’il entraîne, il est devenue, pour elle, un mythe bien amusant. Elle peut coucher avec un homme sans éprouvée de sentiment, et disparaître le lendemain. Lorsque sa vie en dépend –c'est-à-dire lorsqu’elle n’a plus d’argent-, elle en fait même un «petit boulot » de quelques jours, avant de disparaître, comme à son habitude.
Enfin, depuis quelques années, Aellia connait un genre de schizophrénie qui se fait connaitre par une voix dans sa tête qu’elle appelle « la Chose » et avec laquelle elle est plus ou moins en conflit. Il est une part d’elle-même d’une violence incroyable et d’une témérité sans borne. Ceci est aussi une explication de la hausse de violence chez la blonde. Sanguinaire, froide, cruelle, elle se dit elle-même damné et comme ayant perdu son humanité.


Enfin, on peut finir par ses goûts. Aellia est une passionnée de musique. Pratiquant dans son enfance le violon et la guitare, elle s’est vite rendue compte que la musique était un point essentiel à sa vie. Peu à peu, elle a aussi appris à contrôler sa voix, et maintenant elle aime chanter pour elle, et dans de très rare cas, pour autrui.
A côté de ceci, elle aime beaucoup le silence, et la solitude, qu’elle juge comme ses plus proches amis. Elle apprécie beaucoup la nature, où elle se ressource volontiers. Elle aime beaucoup faire du sport et entretenir son corps et sa force.
Au contraire, elle a une peur panique de la foule (Agoraphobie). Elle ne supporte pas le sang, que l’odeur répugne, et à tendance de déclencher des crises de spasmophilie lorsqu’elle en voit de trop près (à part lors de combat, où elle arrive a peu près à se calmer). Elle hait l’hypocrisie et la fainéantise, qu’elle considère vice de l’homme.
Et, il y a dans sa vie, un être qu’elle hait plus que tout. Celui qui peut la détruire en un regard. Celui qu’elle souhaite tuer de la manière la plus sauvage possible. Cette personne, c’est sont frère, Hiroki. Bien qu’elle ne l’ait pas revu depuis très longtemps, elle possèdent toujours la même haine ardente pour lui.


III/ Une vie, une destinée

Biographie


Aellia est née un jour glacial de décembre dans le Nord de la France. Fille d’une riche famille émigrée du Japon depuis quelques décennies –d’où son nom de famille étranger-, elle a vécu ses premiers mois dans le confort, le luxe et l’amour d’une mère. Son père, PDG d’une usine pétrolière, était un homme bien trop froid et dur pour montrer un quelconque intérêt à la nouvelle née. Elle avait, aussi, un frère, âgé de 4 années de plus qu’elle, et déjà légèrement étrange.

Pour la petite, ses premières années furent bien différentes de celles des autres enfants. Retirée à sa mère à l’âge de 1an, elle fut placée auprès d’une nourrice âpre. Jusqu’à la l’âge de 3ans, elle refusa de prononcer le moindre mot, et enchaîna les catastrophes. On aurait put croire qu'elle avait déjà développé un goût pour l’anticonformisme sans le savoir.
Ce fut lorsqu’elle atteignit 3ans et quelques mois que sa vie de luxe s’effondra. La petite fille, ne recevant l’amour d’aucun parent, chercha à trouver celui de son frère. Hiroki, 7 ans, était un garçon en avance pour son âge, solitaire et… cruel. Lorsqu’il vit la petite fille chercher du réconfort près de lui, il la repoussa. Pourtant, une idée naquit dans son esprit. Traumatisé était son credo, et il avait une victime sous la main. Il en profita.

Pendant de longues années, Aellia fut tenu sous le joug d’un ennemi qu’elle ne pensait jamais avoir. Violentée, humiliée, elle fut poussée plus d’une fois dans ses retranchements. Essayant d’en parler à une mère devenue lointaine et à un père inattentif, elle fut reçue avec la superbe remarque :
« Arrête avec tes histoires de mythomane. Tu vas voir, un jour on t’enverras chez un psy, et tu comprendras ton mal ».
Pour l’enfant, ceci était la menace suprême. Avec le temps, et à force de l’entendre, elle développa une haine contre ces gens qui, à travers ses parents, cherchaient à lui faire du mal. Sa torture physique et mentale continua, et courageusement, elle chercha à ne pas craquer. Jusqu’à ce jour…

C’était un lundi matin, plus précisément le 3 du mois de juin. Le soleil s’était levé tôt, comme à son habitude, et Aellia l’avait suivit avec empressement. Fatiguée, harassée et fourbue d’hématomes douloureux, elle s’était évadée de sa chambre, dans l’espoir d’échapper à son calvaire journalier. Une fois dans le grand salon, presqu’euphorique par la solitude –et donc l’absence de violence- elle avait prit ses affaires, et s’était préparée à passer la journée dehors. Malheureusement, la chance n’étant que très rarement de son côté ces derniers, elle fut retrouvée par Hiroki avant de partir.

Celui-ci, comme à son habitude, l’attrapa et, lui mettant un coup de pied plus violent que les autres, déclencha en elle la haine qu’elle portait à son encontre. Pourtant, ce jour aurait pu être celui d’avant ou celui qui suivrait, identique aux autres, si ce n’est que son frère la traîna de force dans la cuisine. Qu’il tenta de lui arracher ses vêtements, pour l’humilier un peu plus, comme il l’avait déjà fais plusieurs fois. Pourtant, cette fois-ci ce fut différents car ce ne fut pas sa fierté qu'il chercha à lui voler, mais sa virginité. C'était la première fois...

Acculée à un plan de travail, Aellia comprit ce qu’il allait se passer avant même que tout se déploie. La lueur des yeux de son frère en disait si long qu’elle sentit une vague de terreur et de haine fondre en elle. Attrapant ce qui lui tombait sous la main, elle se jeta sur son frère en hurlant… et se releva tachée de sang. Elle avait, sans le vouloir, enfoncé profondément un couteau de cuisine dans le ventre de Hiroki. Voyant le désastre, sentant l’odeur du sang, comprenant le monstre qu’elle était, elle fit ses bagages, sous les yeux de son frère que la vie n’avait pas encore quitté, et disparut de la maison familiale. Elle avait 10 ans, et déjà son innocence avait disparu.


Pendant plus d’une année, la petite fille disparut, ne laissant aucune trace de sa présence nulle part. On abandonna les recherches sur sa fugue et sa tentative d’homicide. On la déclara morte, puis les esprits l’oublièrent. C’est alors qu’elle ressortie de l’ombre. Elle avait 11 ans, et son caractère avait totalement changée. Avant soumise et apeurée, elle était maintenant une tête brûlée, et ne se laissait jamais marcher dessus.
En quelques mois, elle devint une des squatteuses les plus vues et lynchées de la ville ou elle vivait. On la connaissait pour ses nombreux éclats et son mode de vie si froid. Échappant toujours à la police, elle disparaissait, pour revenait comme si de rien n’était. Solitaire, vive, elle se fit plusieurs fois comparée à une louve sauvage qui peuplait encore parfois les montagnes qui bordaient le département. Ceci lui allait à merveille.
Changeant de ville, car elle commençait à être trop surveillée dans le coin, elle déboula dans une nouvelle ville. Se faisant vite une place parmi les bandes de délinquants, elle continua à être Aellia, la solitaire. Pourtant, un jour, lors d’un vol, elle se retrouva à aider une gamine de son âge, passée à tabac dans la rue où elle s’enfuyait. Cette jeune fille, se prénommant Maelys, su se faire une place dans le cœur de pierre de l’adolescente. Elles restèrent ensemble pendant un an, puis tout dérapa…

Alors qu’elle commettait un vol, comme elles l’avaient fait déjà de nombreuses fois, les deux amies furent prisent en flagrant délit dans le salon. Comprenant que l’argent qu’elle venait chercher ne pourrait être pris, elles se précipitèrent à la fenêtre pour s’enfuir. Ce qu’elles n’avaient pas remarqué, dans le noir de la pièce, fut le revolver pointé sur elles. Il n’y eut qu’un coup… Maelys fut touché. S’effondrant sur le sol, elle mourut sans douleur, quasiment dans l’instant suivant. Pour Aellia, ce fut le début de la haine. Prenant la fuite, elle abandonna le corps de sa seule amie qu’elle n’avait pu protéger. Elle lut dans le journal, le lendemain, que l'on disait qu’un des deux cambrioleurs avaient été abattu par erreur. Il n’y eut même pas de procès. Maelys n’avait pas de famille, et personne ne porta plainte. Ce fut pour Aellia le début de sa période de décadence.
Elle devint, au fur et a mesure des mois, une voleuse émérite, et ne se priva jamais de remettre les gens à leur place, que ce soit par les mots ou les coups. Elle n'avait plus rien à faire du respect ou de la logique. Comme l'idiote qu'elle était, elle sombra dans la violence gratuite. Ne respectant aucune loi, touchant à tout, elle goûta à tous ce qui se présentait à elle. Jamais vraiment dépendante, de quelque chose en général, elle continuait cependant d’en prendre à périodes régulières et toutefois espacées. Plusieurs fois arrêtée pour des délits « mineurs », elle réussissait toujours à échapper à la police lorsque ces méfaits devenaient graves.

Ceci aurait pu continuer ainsi. Elle vivait en France et rien ne la poussait à partir. Pour un jour, elle rencontra un homme. Un bel homme, qui avait pour lui, en plus de son charisme, l'attirance quelque peu mystérieuse. Chez lui, être bon orateur semblait inné. Ses mots, tellement bien trouvés, amenèrent peu à peu, la jeune fille à accepter son offre. Entrer dans son gang, se battre avec eux, vivre comme eux... Pour eux. Elle accepta, autant par intérêt que part amour. Oui, cet homme faisait battre son cœur… pour la première fois depuis sa naissance.

Elle le suivit donc dans son gang. Elle apprit, par la même occasion, qu’il résidait au Japon. Sans hésitation, elle le suivit dans le pays de ses ancêtres. La langue ne lui posa aucun soucis, car elle avait eu des cours, toute jeune, de japonais. Douée pour cette langue, il ne lui fallut que quelques mois pour la parler couramment. On lui tatoua le signe du gang sur son omoplate gauche, puis elle appartint complètement à sa nouvelle « famille ». Elle avait 13 ans, et sa vie semblait enfin lui sourire.

Pourtant, tout bascula quelques mois après son treizième anniversaire. Sur l’ordre de l’homme qu’elle aimait, et aussi le chef du gang, Aiden, elle attaqua un fourgon. Dans l’assaut, avec ses compagnons, il y eu plusieurs blessés… et un mort. Un innocent, passant par là, avait été abattu pour aucune raison, par Aiden. En voyant l’injustice, elle se rebiffa et ceci rouvrit de vieilles blessures. Il lui avait fallut tant d'années pour comprendre que tout n'était pas juste, que l'on ne pouvait pas faire ce que l'on voulait comme on le voulait. La violence gratuite n'était pas une vie agréable et normale... Tant d'années pour comprendre ce que d'autres savaient de manière innée. C'était écœurant.
Horrifiée, elle tenta de s’enfuir. Mais elle avait oubliée la règle la plus importante.

« Des Kuragari, jamais tu ne partiras, si ce n’est pour rejoindre la Mort. »

Elle fut rattrapée, et tenue de rester. Plus par peur qu’autre chose, elle resta dans le clan et se fit oublier. Suivant les missions qu’on lui assignait, chaque jour qui passait la rendait un peu plus écœurée par elle-même. Par cette vie qu'elle avait gâchée et les erreurs qu'elle ne pourrait rattraper. Elle devint une des moins aimées de son clan. Vannée, insultée, descendue en flèche, elle se renferma sur elle-même, et commença à agir seule, ne dépassant cependant jamais la limite… Les Kuragari étaient des chiens fous, et ils prenaient sa remise en question comme une forme de faiblesse et de sensiblerie bien connues chez ces 'prudes de fifilles'... Peut-être avaient-ils raison.

Quelques années plus tard, alors qu'Aellia atteignait ses 17 ans, la jeune fille arriva, avec le reste du groupe à Kensei. A ce qu’elle avait entendu, et vu, une jeune femme avait été tuée. Pourquoi ? Sûrement avait-elle fuie le gang, des années plus tôt. Comble de la nouvelle, elle avait été là lors de l’exécution et ceci, comme toujours, avait ravivé de mauvais souvenirs.

Elle n'eut cependant pas le temps de s’effondrer sur ses peurs et ses souffrances intérieurs, que le groupe confia à chaque membre possédant le bon âge, de se rendre au lycée de la ville pour imposer leur loi et bien faire comprendre que les Kuragari dominent. Elle ne broncha pas et obéit. Que pouvait-elle faire de mieux ?


XXX




6 ans. Cela fait 6 ans que toute cette histoire étaient encore bien vraie. En 6 ans, il eu beaucoup de changement. Par habitude, Aellia révolutionna les interdits et les impossibles qui régissaient sa vie. Elle eut le temps de changer beaucoup de choses, certes, et pourtant en elle, rien ne sembla s’améliorer. Elle continua ainsi…

Après son arrivée au lycée, la blonde appris a vivre en côtoyant d’autres êtres humains. Moins respectée que jamais dans son clan, elle continua à avancer pour elle et elle seule, dans son petit monde d’égoïste. La violence qui régissait sa vie continua d’amplifier, comme pour lui assurer une survie dans cette guerre stupide et infantile. Elle y prit du plaisir. Plaisir de se battre, de se sentir en danger, comme toujours. Et aussi celui de voir les autres se détruire, souffrir. Un plaisir masochiste… Elle avait tout raté, et pour ne pas que son ego vole en éclat, elle souhaitait voir les autres se louper aussi. Elle voulait qu'ils coulent avec elle.

Les rencontres furent aussi de mise pendant ce temps. Une première avec la chef des ennemis. Yumi Nara. Ce nom est gravé dans ses pensées… Une première rencontre désastreuse et pourtant bénéfique. Ensuite, une autre personne. Cette deuxième fois fut la mauvaise. Une fille, là encore. Un monstre dans le fond. Aellia rencontra Elvira. Celle qu’elle osa voir comme sa rédemption, sa lumière. Celle qui la changea du tout au tout pendant quelque temps. Le temps qu’elles passèrent ensembles fut jonché de pic, de confrontation, de douceur, de haine, de souffrance et peut être bien d’amitié. Et pourtant, alors que cette jeune fille aurait pu la sauvée, sûrement, elle disparut, sans donner de nouvelle. Pour Aellia ceci marqua la fin de son humanité. En elle, une Chose grandit, se déploya et prit de l’ampleur. Ce fut comme devoir contrôler un monstre. Un monstre qui l’effraya, certes, mais lui permit aussi d’être plus forte. Et Aellia, dans sa folie, l’accepta et l’utilisa.

Finalement ce fut une deuxième confrontation avec Yumi Nara qui changea sa vie. Un défi, puis un combat. Un combat comme on en voit rarement. Comme elle n’avait jamais fais. Et pourtant, elle qui se vantait d’être la plus forte –ou du moins de vouloir le devenir-, elle n’eut pas la victoire. Avec le défi, il y avait des conditions. Aellia trahit son clan pour celui de leurs ennemis et promit de servir, comme une esclave. Sa peau en garda le souvenir en un acte barbare où Yumi lui taillada à l’aide de son poignard le signe des Hide ainsi que son prénom. Comme un chien tatoué à l’effigie de son maitre, Aellia changea de camp.

Bien sur, avec ce défi, elle savait ce qu’elle provoquait. Le chien félon des Kuragari trahissait. Cela allait semer le trouble un moment. Et, du côté des ennemis, elle pourrait les manipuler, les obliger à combattre. Derrière toute cette idée, il y avait celle de voir le sang couler. De les voir tous s’entretuer. Profiter de cette ridicule guerre pour dresser un tableau reflétant son âme maltraitée. Oui, elle voulait être celle qui tirerait les ficelles dans l’ombre, et ainsi se protéger de tout retournement de situation.



Ceci eut tôt fait d’arriver. 1 an après le début de cette guerre, il y eut un grand déploiement des forces de l’ordre dans la ville. Aellia se replia avec Yumi, qu’elle avait pour ordre de protéger, et assista de loin –comme elle le souhaitait- à de grande bataille sanglante. Les pertes furent lourdes pour les jeunes. La police et les gendarmes étaient mieux armés, mieux entrainés, plus nombreux aussi. Ils eurent vite fait de récupéré la ville et d’attraper les principaux leader des clans en guerre. Parmi eux ? Yumi Nara. La blonde n’avait pas chercher à s’enfuir face à la police. Elle avait juste demandé à Aellia de s’écarter et d’attendre. Ces mots avait été des ordres. Pour cette raison, la blonde n’eut d’autre choix que d’obéir.



Le temps passa. Aellia continua de vivre à Kensei. Suivant les informations avec intérêt, elle attendait chaque jour que sa rédemption arrive, que son maitre sorte. En 5 ans, elle eut le temps de réfléchir. En elle, le chaos était toujours présent mais plus rien ne se dévoilait sur son visage. Elle abandonna l’appartement où vivait Yumi, pour se trouver un loft dans le quartier résidentielle. Elle s’y installa, seule. Ensuite, elle trouva un travail de serveuse pour avoir de quoi survivre, au cas ou. Elle continua à fréquenter le lycée de temps à autre.

A la fin de sa dernière année de lycée, elle se présenta au Test d’Adminission pour l’Université de Kensei, à la plus grande surprise de tous. Elle l’eut avec mention, comme pour effarer encore plus tout le monde. Puis, comme elle pouvait toucher une bourse d’études, elle s’inscrivit donc en cursus de Lettres sans avoir vraiment de projet futur mais plus en sachant qu’elle était douée dans cette spécialisation. Dès la reprise des cours, elle reprit son rythme de vie, allant à l’Université quand l’envie la prenait, travaillant pour se nourrir et errant pour faire passer le temps.



Le temps continua de s’écouler. Bien entendu, la blonde ne s’était assagie. Non, sous cette couverture, elle continua à titiller la police par des méfaits plus ou moins graves. A son compteur, il eut des vols à l’arraché, plusieurs cambriolages, des bagarres de rues, règlements de comptes et autres combats. Son nouveau jeu, pour passer le temps, fut la course poursuite avec les autorités. Dans ces rares moments d’adrénaline, le monstre en elle rugissait à nouveau pour sortir et prendre le contrôle. Elle l’en empêcha pour le préserver pour le retour des tensions qu’elle pressentait pour bientôt. Car oui, la folie d’Aellia continua de se développer et son bonheur de voir le monde des autres s’écrouler se renforça avec les jours passant.

Pourtant, alors que Yumi avait été arrêté et qu’elle aurait du sagement l’attendre, comme le maître l’avait demandé à son chien, Aellia vira une nouvelle fois de bord. Elle joua d’abord à chat avec les Kuragari, qui la considérait comme une traitresse. Pourtant, ce jeu se présenta trop rapidement comme une promesse de mort. Et Aellia tenant si fort à sa vie, finit par plier l’échine et se laisser amener à un rassemblement du clan. Arrivée là-bas, elle fut, bien entendu, passée à tabacs et humiliée devant ses paires. Alors qu’on lui annonçait la mort comme le veut la règle, elle annonça avec beaucoup trop de sincérité qu’elle choisissait de réintégré les rangs des Kuragari. Et la règle étant la règle, on ne put la finir puisqu’elle avait choisit de revenir dans le ‘droit’ chemin.

Ce revirement de situation fut, évidement, fait pour sauver sa vie, mais également pour le plaisir de voir son ‘groupe’, son ‘clan’, s’effondrer de l’intérieur et alimenter cette déchéance. Le but de cet acte méprisable ? La vengeance. Oui, Aellia a décidé qu’on ne l’humiliait pas ainsi sans représailles. Les Kuragari ayant détruit sa vie (c’est en effet de qu’elle pense), ils seront les premiers à gouter de sa folie. Pourtant, instable comme elle l’est, qui sait si elle ne changera pas d’opinion d’ici peu…

Depuis, fin avril de la 5ème année après l’arrestation des principaux leaders, la télévision annonça la remise en liberté des voyous. Leur peine avait été écoulée et réduite pour bonne conduite. Tous. Aellia ne retourna pas à l’appartement de Yumi, et brisa ainsi sa parole une fois encore. Trahissant ceux pour lesquels elle avait trahi son ‘clan’. Elle passa à l’armurerie récupérer les armes qu’elle y avait déposé, dans l’attente d’un retour aux bains de sang. Ensuite, elle retourna en ville pour y getter l’agitation qui allait à nouveau ressurgir. Aellia n’était plus rien. Retournée au rang de sous-fifre chez les siens, haïe de tous les clans, jugée comme folle par une partie de ceux qui l’avait croisée, elle jubilait. Pour elle, la vie recommençait.



Elle était prête. Elle n’attendrait plus encore très longtemps, elle le savait.


IV/ Hors-Jeu :

Vous, derrière tout ça



• Prénom / Surnom : Marie, Dune, Ephy', Ephémère.
• Âge : 20 ans
• Niveau RPG : A vous de voir en rp, les petits Wink
• Comment avez-vous connu le forum? C'est mon précieuuuuux.
• Avez-vous un Double-compte sur le forum? Non
• Des remarques ou des suggestions à faire? /
• Code Règlement : [Ok]

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私 は Izumi Kokuro



Izumi Kokuro

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Aellia Kaede. _
MessageSujet: Re: Aellia Kaede.   Aellia Kaede. EmptyDim 21 Avr - 23:43

Yup. Je parcours un peu les fiches des autres histoire de voir à qui j'ai à faire.
L'histoire de ton personnage est très étoffée. ^^

Je voulais juste te faire une petite remarque pour "le réalisme" de celle-ci. A un moment, tu écris: "Elle lut dans le journal, le lendemain, que l'on disait qu’un des deux cambrioleurs avaient été abattu par erreur. Il n’y eut même pas de procès. Maelys n’avait pas de famille, et personne ne porta plainte."
Dans le cas d'un délit ou d'un crime (par exemple un homicide, même involontaire), c'est l'Etat qui se constitue partie civile, de ce fait (et heureusement d'ailleurs), il y a toujours des poursuites judiciaires. Wink
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私 は Aellia Kaede



Aellia Kaede

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MessageSujet: Re: Aellia Kaede.   Aellia Kaede. EmptyLun 22 Avr - 4:12

Ah oui en effet, tu as raison de me le faire remarquer. Je voulais que l'événement se passe plus comme une affaire étouffée à laquelle on avait pas donné de jugement (genre avec poignée de mains et bourses d'argents sous la table ou "perte accidentelle de dossier") mais si cela paraît dans le journal, ca ne correspond plus...
Je te remercies de la remarque ! Du coup je vais modifier ca dans les jours à venir !
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MessageSujet: Re: Aellia Kaede.   Aellia Kaede. Empty

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Aellia Kaede.

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